Comment aimer ton rire ?

Dans notre société où le regard et les remarques des personnes nous influencent et nous empêchent d’être nous-même, comment faire ?

Comment se sentir libre de s’exprimer, que ce soit avec nos proches, comme avec des inconnus ?

Le rire est magique, libérateur et communicatif.

Mais si tu n’aimes pas ton rire …

S’il te paraît bizarre, trop fort, différent, comment l’accepter ?

S’il est discret, silencieux, trop absent, comment le développer ?

Et bien, c’est comme beaucoup de chose, ça se travaille…

Voici des méthodes pour t’aider à aimer ton rire :

1 – Ton rire est « expressif »

Ton rire est expressif, signifie pour moi, que tu sais rire de bon cœur, qu’il s’entend.

Que tu sois seul(e) ou en société, tu ne fais pas de différence, quand il s’exprime, il s’exprime.

J’ai admiré pendant longtemps ceux, qui comme toi, sont capables de le faire.

La plupart du temps, tu ne se poses même pas la question, c’est normal pour toi de laisser ton rire s’exprimer, en fait tu n’essayes pas de le contenir ou de le contrôler.

Cette capacité à oser être toi-même, vient bien souvent de ton enfance où tes parents ont dû te laisser rire de bon coeur.

Si tu as un rire significatif et que tu te sens bien avec, surtout ne change rien.

Si, par contre, parfois, il te met mal à l’aise, vis à vis de la réaction qu’il suscite autour de toi…
Ne le change pas non plus !

En fait, dans ce deuxième cas, il faut que tu travailles un autre domaine : la confiance en toi et l’acceptation du regard des autres.

C’est génial que tu ais un rire spontané et expressif.

S’il dérange quelqu’un, c’est dans 99% des cas, une personne qui n’est pas capable d’en faire autant.

Il suffit de lui sourire et de passer ton chemin.

Si c’est un proche qui te le dit … invite le à rire avec toi.

Et invite le à lire mon 3ème point pour l’aider à libérer le sien.

2 – Ton rire est « bizarre »

Le rire est un réflexe : c’est pour cela que parfois il arrive à un mauvais moment :
quand on a un rire nerveux.

Le rire est une somme de petites expirations saccadées complétées de sons inarticulés.

Physiquement, il fait travailler beaucoup de muscles, d’abord ceux du visage, puis ceux de tout le corps.
Mais également la respiration et donc entre autre, le larynx.

Comme nous avons tous, un physique différent, nous avons tous, un rire différent.

Là encore, il suffit de l’accepter, il fait partie de ta personnalité à part entière.

Tu ne t’en rends peut-être pas compte, mais il est souvent d’autant plus communicatif… …une fois passé l’effet de surprise.

Il est intéressant et drôle aussi pour les autres, il suffit de voir les vidéos et les émissions de télévision qui les plébiscitent.

Si ton rire te dérange vraiment, et sans chercher à totalement le contrôler (chose que tu ne pourras, de toute façon pas faire, dans un fou rire), tu peux essayer au début du rire d’autres sons.

Je trouve impressionnant les rires différents que l’on peut faire, juste en changeant de voyelle.

Fais des essais, tu vas voir, c’est surprenant !

Ton rire peut te mettre mal à l’aise sur le « A », mais comment le trouves-tu, si tu le fais sur le « I », sur le « é » ?
Et sur le « O » et le « U » ?

C’est un exercice que tu ne connais certainement pas si tu n’as jamais fait de yoga du rire et que l’on utilise régulièrement pendant les séances.

N’hésite pas à me partager tes résultats sur cet exercice, ce sera un plaisir de lire ton commentaire.

3 – Ton rire est « discret »

Je pense que c’est le cas d’une grande majorité de la population, notamment Française.

Rire de bon coeur, en public, attirer les regards, les jugements…. ça met mal à l’aise.

Il est plus simple de rester discret, de ne pas faire de bruit, de ne pas faire de vague…

Dès l’enfance nous avons été « programmés » pour ne pas se faire remarquer (sinon c’était nos parents qui étaient les plus gênés).

A l’école, mis à part éventuellement dans la cour de récréation, là non plus, le rire n’était pas au rendez-vous.
Il fallait rester sage, assis, sans faire de bruit…

Donc tu as toujours été habitué et tu trouves ça normal d’avoir un rire discret, voir silencieux.

Mais en fait, tu empêches ton corps de s’exprimer librement.

Tu bloques tous ces muscles qui pourraient se détendre.

Tu n’oses pas être toi-même.

Je comprends bien le sujet, j’ai été comme ça pendant 35 ans.

Le paramètre supplémentaire, c’est qu’il faut une situation, un événement, une blague, qui déclenche malgré toi ton rire.

C’est un mécanisme automatique, qui peut, ne pas être assez sollicité chez toi, et qui mettra donc plus de temps et se fera moins souvent.

Comme il dépend de certains muscles, c’est comme tout muscle, il faut l’entraîner, le développer.

Certaines personnes de mon entourage pensaient que je n’avais pas d’humour…

Mais en fait, indépendamment que je ne suis pas fan du second degré, je n’avais aucun entraînement à rire.

Et j’ai découvert, grâce au yoga du rire, que c’est simple de faire travailler ces muscles qui ensuite vont se déclencher tous seuls, beaucoup plus facilement.

Bien sûr lors des séances, on s’exerce, on provoque et on sollicite les réactions du corps qui déclenchent le rire.

Tu peux aussi le faire comme jeu avec tes enfants ou seul(e) pour essayer et t’amuser.

Voici quelques étapes pour débuter :

  • Fait quelques grandes inspirations et expirations
  • Détend tes joues et ta mâchoire
  • Choisit une voyelle
  • Selon ton environnement l’intensité du son
  • Et quelle réaction des autres tu veux susciter
  • A toi de jouer…

Tu peux essayer avec des rires bien connus, comme celui du Père Noël en « O » ou celui de la sorcière en « I ».

Même silencieux, simulé, ça fonctionne aussi, ton corps travaillera de la même façon et petit à petit se réhabituera à rire plus spontanément.

J’espère que ces explications te seront utiles et que tu vas pouvoir pleinement profiter de ces moments de joies que procure le rire.

Au plaisir de partager des rires avec toi, en séances de yoga du rire ou en dehors…

Il suffit parfois de provoquer des situations…
Si tu veux en découvrir une, tu peux aller lire notre aventure du yoga du rire dans le tramway Nantais.

Isabelle

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