La permaculture et prendre soin de la terre

Qui s’intéresse à la permaculture a déjà vu les symboles qui représentent ses trois valeurs :

Les 3 principes éthiques de la permaculture avec ses 3 dessins et descriptions (prendre soin de la terre, prendre soin de l'homme et partager les surplus)

Mais que peuvent-ils signifier, au-delà d’une vision simple des choses.

Quel regard pouvons-nous porter sur notre vie pour en tenir compte ?

Je te propose des pistes de réflexions à ces sujets.

En écrivant l’article je me suis rendu compte qu’elles sont tellement larges, que je vais les dissocier en trois articles.

Donc, voici le premier concernant la valeur « prendre soin de la terre » :

1 – La terre

Image valeur permaculture prendre soin de la terre

Bien entendu, il s’agit de prendre soin du sol et de tout ce qu’il contient de vivant.

D’arrêter de le détruire, le polluer, le retourner, le recouvrir…

La terre est la base de toute vie, y compris la nôtre.

La terre c’est aussi bien le globe, que la cellule vue au microscope.

C’est sur elle que nous vivons, elle qui nous permet de respirer, de boire, de nous nourrir, de poser nos pieds…

Et toute la nature qu’elle accueille nous est donc nécessaire également à tout cela.

Nous pouvons en prendre soin, chacun à notre échelle si nous avons un jardin, mais il y a tellement de façons possibles, que ce n’est pas toujours simple de savoir comment s’y prendre et surtout par où commencer.

Puis pour ceux qui n’ont pas de jardin, ils peuvent ne pas se sentir concernés, pourtant tu es en lien avec la terre également au quotidien.

2 – Les questionnements

Alors, plutôt que de te dire quoi faire (je n’ai pas la prétention de tout savoir, il y a trop de spécificités), je t’invite à te poser ces questions :

Pour ceux qui ont un jardin :

  • Pourquoi j’ai voulu un jardin ?
  • J’ai un jardin, comment va-t-il ?
  • Qu’est-ce qu’il m’apporte ?
  • Qu’est-ce que j’aimerais qu’il me procure ?
  • Comment je peux l’améliorer ?
  • Qu’est-ce qui m’ennuie, me prend trop de temps dans ce jardin ?
  • Comment je pourrais faire différemment pour ne pas avoir ces contraintes ?
  • Est-il vivant (dans le sol et sur le sol) ?
  • Qu’est-ce que je peux faire pour lui ?

Pour tous :

  • Qu’est-ce que je pense de la nature ?
  • Je la préfère entretenue ou sauvage ?
  • Où j’aime aller me promener (forêt, mer, montagne, campagne, parc…) ?
  • Pourquoi ?
  • Qu’est-ce que je fais pour prendre soin de cet endroit ?
  • Est-ce que je fais quelque chose qui pourrait lui nuire ?
  • Est-ce que je pourrais contribuer à l’améliorer ?

Ce sont des questionnements qui ne concernent que ton environnement proche.

Sans forcément s’en rendre compte, nous interagissons avec la terre et la nature tous les jours, alors que peux-tu faire pour elle ?

Pour en prendre soin et la remercier de tout ce qu’elle t’apporte, si tu veux qu’elle continue à le faire !

3 – Faire plus ou moins ?

Mais tu peux aussi aller plus loin en t’interrogeant sur toute la nature que tu impactes tout au long de l’année (en semaine, en week-end, en vacances), notamment via ta consommation, que ce soit de nourriture ou autre.

Oui, il n’y a pas que le sol que tu foules qui est impacté directement par toi, mais également énormément de tes choix au quotidien.

Personne n’est parfait, mais je pense que l’on peut tous améliorer la terre à travers tous les actes de notre vie.

Certaines pratiquent, qui prennent cela en compte, voient le jour de plus en plus :

  • Manger moins (être frugal)
  • Manger plus local et de saison
  • Cuisiner maison
  • Acheter sans emballages (notamment en vrac)
  • Ne pas sur-consommer
  • Réparer
  • Recycler
  • Favoriser les achats d’occasion
  • Être minimaliste

Il est certes plus facile d’agir dans notre environnement direct, mais ce n’est pas parce que l’on ne voit pas, que ça n’existe pas !

4 – Aller plus loin

Avec internet et les médias, nous ne pouvons plus ignorer que ce que nous considérons comme « normal », comme bien de consommation, peut aussi détruire une partie de la planète :

  • Pollution des eaux et océans
  • Extraction en tout genre
  • Pollution des terres
  • Déforestation
  • Déchets à ciels ouverts ou enfouis
  • Érosion
  • Extinction des espèces animales

Alors, soit tu attends que quelqu’un (les gouvernements, associations, collectifs…) trouvent une solution pour tout arranger…

Soit, tu fais ton colibri !

Ça te paraît insurmontable ?

Mais si réellement chacun fait un petit geste chaque jour, ça peut tout changer, c’est l’effet cumulé.

Imagine :

L’emballage que tu ne vas pas acheter :
– il n’a plus besoin d’être produit, donc pas de consommation de matières premières
– il ne sera pas jeté, donc pas besoin de recyclage, mais surtout pas de pollution

L’eau que tu ne vas pas utiliser (par exemple en fermant le robinet en te lavant les dents) :
– ne sera pas puisée des nappes
– ne sera pas retraitée

5 – Conclusion

Avec ces exemples (tu peux en trouver des milliers d’autres), tu peux te rendre compte que ce n’est pas si compliqué.

Oui bien sûr il y a des choses que tu peux faire, comme aller participer au nettoyage des plages ou de la nature des déchets laissés par l’homme.

Mais ne crois-tu pas qu’il soit encore plus simple de supprimer le problème dès le début, plutôt que d’essayer de réparer ensuite les erreurs ?

Ce sont des choix à faire, chacun à son niveau, en évoluant, selon ses capacités et sa volonté.

Si chacun en fait un peu, prend conscience de cette nécessité, nous laisserons aux générations futures un meilleur exemple et une vie sur terre plus soutenable.

N’hésite pas à partager en commentaire ce que tu fais et ce qui t’inspire, qui pourra aider tous ceux qui sont sur le chemin.

A bientôt pour la suite des valeurs de la permaculture !

Isabelle

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