Yoga du rire dans le tramway Nantais

Tout a commencé lors d’une soirée du 7 décembre 2019.

En fait, surtout lors de la formation de février, où je suis devenue avec plusieurs autres personnes, animatrice en yoga du rire.

Puis j’en ai revu certains lors de la rencontre régionale à Nantes.

Bon, il faut que je te donne plus de détail sur le déroulement en fait…

Je vais te raconter à partir de la soirée, je reviendrais dans un autre article sur le tout début de l’aventure yoga du rire !

1 – Les retrouvailles

Voilà que je reçois un petit mail groupé de Raphaël, qui invite notre promo à se retrouver chez lui lors d’une soirée.

Il nous propose différentes dates, il n’y a plus qu’à s’inscrire selon nos dispos et voir quelle date ressort pour réunir le plus grand nombre.

C’est le 7 décembre qui sera retenu.

Nous voilà donc le 7 décembre et 6 joyeux animateurs (et nos enfants) à se retrouver chez Raphaël.

On échange sur nos activités depuis la formation, sur nos sites internet, sur nos idées de développement, …

Et bien sûr on rigole beaucoup.

Puis, je ne sais plus comment exactement, on en arrive à regarder des vidéos sur des personnes qui rient et le communique dans des lieux publics.

Et là, le délire est lancé…. on cherche une date pour aller rire dans le tram à Nantes.

Chacun prend son agenda, …, nous voilà rendu à avril…, ah non, trop loin, pas possible.

En y regardant bien, il faut le faire tant qu’on est chaud et c’est parti pour le poser le samedi suivant.

2 – Yoga du rire dans le tramway

1 – La préparation

Alors nous voilà à 3 animateurs, 2 ados et 1 enfant à nous retrouver chez Raphaël pour aller passer notre après-midi dans le tramway.

Si tu te souviens de ce 14 décembre 2019 :
il pleut à torrent, il fait bien frais et surtout c’est une journée grève et de manifestations.

Donc tramway coupé entre Aimé Delrue et commerce.

Nous réfléchissons et échangeons sur le déroulement :

  • On s’y prend comment ?
  • Est-ce que l’on fait des pauses à des arrêts ?
  • Si oui, tous les combiens ?
  • On se met en groupe ou séparés à différents endroits du tram ?
  • Qui commence ?
  • ….

Bref après un essai d’organisation avant de partir (mais en fait pas du tout organisé !),
on se dit, on verra bien, on est un peu stressé, mais c’est parti, on y va, on avisera.

2 – Le premier tram

On monte dans le tram à l’espace Diderot et là, c’est parti…

Sabrina a à peine mis un pied dans le tram, qu’un rire spontané lui prend
(certainement nerveux, mais pour commencer les réjouissances c’était génial).

Il y avait du monde, mais pas trop, on s’est mis au centre et nous voilà à propager nos rires.

C’était beau de voir des visages qui étaient fermés avant notre arrivée, se mettre à sourire.

Même un groupe de jeunes hommes un peu plus loin se mettent à rire.

On a fait une pause en descendant à Pirmil et une dame qui nous suivait nous a dit :
« c’est sympa vos rires, c’est communicatif ».

Nous reprenons notre souffle, tu ne te rends peut-être pas compte, mais c’est intense de rire comme ça !

3 – Le deuxième tram

Fort de ce premier témoignage, on remonte dans le tram et on recommence.

Mais là, beaucoup plus de monde, on est plus serré les uns contre les autres.
Mais pas grave, on rit, jusqu’à ce qu’une dame qui nous dit :

« vous savez qu’il y a des centres pour ça, des endroits pour vous »
(bien sûr on part encore plus en fou rire…)
« un peu ça va, mais moi je traverse une période difficile alors calmez-vous un peu ».

On lui explique de l’on est des animateurs et qu’on le fait exprès.
Un jeune à côté d’elle lui répond qu’elle peut changer de rame…

Donc ok, ça refroidit un peu, mais l’intervention du jeune homme nous conforte sur le positif de notre démarche.

Terminus, on descend, on va faire une pause en se baladant sous la pluie et en allant boire un thé pour se réchauffer.

Nous en profitons pour discuter de ces deux retours d’expériences bien différents.

Nous comprenons tout à fait les deux réactions.
C’est tellement rare et inattendu d’avoir un groupe qui se mettent à rire à pleine voix comme ça !

4 – Le troisième tram

Ensuite on fait le trajet inverse, le tram est plus que bondé, on n’arrive même pas à être tous groupés.

Nous tentons un peu, mais entre les regards (pas toujours bienveillants) et les personnes au téléphone, l’ambiance n’y est pas.

Même pour nous, cette proximité étouffante nous freine dans nos élans de rire.
En plus on était plus éloignés les uns des autres.

On attend quelques arrêts qu’il y ait moins de monde et c’est reparti.

On s’amuse à se déclencher les rires entre nous, on s’éclate comme des fous.

Un couple avec leur petit garçon en poussette montent, ils nous écoutent.
Dès que nous reprenons notre souffle c’est le petit garçon qui comble nos blancs par son rire, c’était génial.

Les parents étaient un peu embarrassés et eux n’osaient pas rire.
Mais ils ont laissé leur fils s’exprimer.
Je les ai remerciés en leur faisant signe avec le pouce que c’était top de l’entendre.

Là aussi des sourires sur les visages, même s’ils ne comprenaient pas pourquoi on riait comme ça.

C’est vraiment super contagieux et il semble bien difficile de lutter physiquement.

J’ai moi-même un sourire très large sur le visage en me remémorant cet après-midi et en te l’écrivant.

3 – Conclusion de cet essai

Même en tant qu’animateur, quand on sort de notre salle de cours et qu’on se mêle à la foule, il faut se lancer sans réfléchir et sans avoir peur du regard des autres.

D’ailleurs mes collègues n’ont pas osé regarder les visages autour de nous, c’est dommage, leur évolution était magnifique.

Il est préférable de choisir un tramway pas trop rempli, c’est moins oppressant pour tout le monde.

C’est à refaire, dans le tram, mais aussi dans d’autres situations pour faire sourire et rire les personnes, sans raison apparente.

Juste parce que c’est communicatif !

On a vraiment vécu une superbe expérience et on était fier de nous, de ces partages.

L’appareil photo et la caméra n’ont pas voulu marcher comme il faut pour immortaliser tout cela, mais ça restera dans nos cœurs (sauf la photo en haut).

Si tu ne connais pas encore le yoga du rire, viens faire un essai, il y a des cours un peu partout dans en France et dans le monde (il est universel).

Pour l’association Oz être toi et ceux que j’anime, c’est par içi, contacte moi, je t’inscrirais pour les prochains cours d’essai.

A bientôt et n’oublie pas de sourire et de rire…

Isabelle

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