Pourquoi tu te limites ?

Parfois ou souvent, tu peux te dire, j’aimerais faire ceci, faire cela, j’aimerais que ma vie soit comme ci, comme ça…

A ton avis, pourquoi ce n’est pas le cas ?
Pourquoi tu ne peux pas faire ou avoir tout ce que tu désires ?

Ta situation actuelle vient en partie du fait que tu te limites.
Mais sais-tu pourquoi ?

Deux histoires pour comprendre :

1 – L’histoire de l’éléphant :

Je ne sais pas si tu connais cette histoire, mais quand je l’ai entendu la première fois, je me suis dit, mais c’est fou quand même…
Et j’y ai vu des similitudes avec nos propres vies.

C’est donc l’histoire d’un petit éléphant, capturé par des humains.
Il était vraiment tout petit et perdu, apeuré sans sa famille.
Les hommes voulaient le domestiquer pour le faire travailler dans un cirque.

Pour ne pas qu’il s’enfuit, ils l’ont attaché par une patte, avec une chaîne, à un piquet.
Le petit éléphant se débattait, voulait s’enfuir.
Il tirait de toutes ses faibles forces sur la chaîne, mais le piquet, bien enfoncé dans le sol ne cédait pas et la chaîne non plus.

Ce petit éléphant essaya pendant des mois et des mois, mais rien n’y faisait.
Tout ce qu’il arrivait à faire était de s’épuiser, mais il était toujours attaché.

Il n’était pas malheureux, les hommes s’occupaient de lui, lui apprenait des tours, des cabrioles, des jeux de cirque.
Ils lui donnaient à manger, à boire et tout ce dont il avait besoin.

Après des mois à se débattre, il savait maintenant que ça ne servait à rien.
Quand on ne s’occupait pas de lui, il était attaché à son piquet qui ne céderait pas.

Puis l’éléphant a grandi, il a pris du poids, de la grandeur, de la force…
Sa vie était toujours rythmé de la même manière, entre les repas, les spectacles et le repos attaché à son piquet.

Mais ce que le petit éléphant, devenu grand, ne savais pas, c’est qu’il avait maintenant largement la force de se détacher et de se sauver, de changer de vie.

Cet éléphant était habitué maintenant à cette vie, comme résigné et il n’essayait jamais de tirer sur la chaîne.
Il avait gardé en mémoire que ça ne servait à rien et qu’il n’était pas si malheureux avec cette vie là.

2 – L’histoire des puces :

C’est l’histoire de puces qui se sont fait capturées (oui elles aussi !), puis mises dans une boite avec un couvercle, pour ne pas se sauver.

Elles essayent, tant bien que mal, de sauter le plus haut possible et le plus nombreuses possibles pour soulever le couvercle et s’échapper.

Bien sur, elles s’épuisent à le faire, mais ne se découragent pas.

Au fil des mois, en dehors de sauter, elles vivent normalement et se reproduisent.

Puis, dans le cycle de la vie, les premières puces meurent, et les plus jeunes sautent, mais parce que ce sont des puces, pas parce qu’elles veulent s’échapper.

Pour l’expérience, les hommes les ont libérées, et tu sais ce qu’ils ont découverts ?
Que ces nouvelles puces ne savaient pas sauter plus haut que la hauteur de leur boite.

On ne leur avait pas appris, elles n’avaient jamais eu l’occasion d’essayer !

Moralité : tu es capable de plus !

Ce que ces deux histoires nous montrent, c’est qu’en étant conditionné dès le plus jeune âge à un certain fonctionnement, tu l’as gardé en grandissant.

Bien sûr, pas dans sa totalité, les rencontres et les expériences t’ont aussi fait évoluer, voir d’autres choses que tu ne connaissais pas.

Tu peux aussi choisir ce que tu souhaites pour ta vie, ce que tu veux en faire et qui tu veux être.

Tu n’es pas obligé d’être résigné à uniquement rester dans ce que tu connais déjà.

Je sais que tu es capable de beaucoup plus que ce que tu ne crois.

Il suffit de le vouloir, d’essayer, de se former, de se faire aider…

Internet permet de savoir et de voir beaucoup de chose, mais encore faut-il oser se lancer.

A qui le veut, rien n’est impossible et ce, dans tous les domaines de ta vie.

Ce n’est pas parce qu’à un moment de ta vie, tu n’as pas réussi que tu ne le peux plus tard.

Mon retour d’expérience :

Quand j’étais enfant je regardais mon père bricoler et notamment avec le lapidaire et le fer à souder.

A chaque fois il me disait : « ne reste pas là c’est dangereux ».
Et il m’obligeait à partir.

Moi j’aimais bien regarder les étincelles et les arcs, je trouvais ça jolis.

Puis un jour, à la trentaine, j’ai eu besoin d’aiguiser mes lames de tondeuses qui ne coupaient plus rien tellement elles étaient rondes et déformées.

J’avais un lapidaire dont je ne m’étais jamais servi, je l’ai pris, regardé sous toutes ses coutures et une peur s’est envahie de moi.

Je ne comprenais pas pourquoi, je touchais déjà à d’autres outils au moins aussi dangereux, je savais comment l’utiliser…

Et là l’image et la voix de mon père sont revenus et j’ai compris ce blocage.

Mais bon, il fallait que je le fasse, alors je me suis dit, tu fais attention, tu essayes, tu mets les lunettes.

Une fois fini, j’étais fière de moi, j’avais passé cette peur inscrite en moi depuis l’enfance et j’avais des belles lames de tondeuses qui allaient bien couper.
Et j’ai eu l’occasion de bien m’amuser aussi par la suite avec différents outillages de soudure.

Pour avoir discuté bricolage et jardinage avec pas mal de personnes, je me suis rendu compte que nous avons tous des souvenirs qui nous limitent.

Nos parents les ont inscrits en nous, sans le vouloir.
Et sans que nous ne nous soyons rendu compte que nous avons grandi.
Mais nous sommes capable de faire comme nos parents faisaient.

Et toi qu’est ce qui te limite dans ta vie actuellement ?

Isabelle

Viens en parler avec nous lors d’un atelier des groupes OZ

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